mercredi 27 mai 2009
Classe de chant à Pontivy
Par Claude Nadeau, mercredi 27 mai 2009 à 19:35 :: Actualités
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Mots-clés : centre Bretagne , conservatoire , Kreiz Breizh , zone rurale
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mercredi 27 mai 2009
Par Claude Nadeau, mercredi 27 mai 2009 à 19:35 :: Actualités
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Mots-clés : centre Bretagne , conservatoire , Kreiz Breizh , zone rurale
dimanche 24 mai 2009
Par Claude Nadeau, dimanche 24 mai 2009 à 21:53 :: Recettes et saveurs
C'était la fête sur le marché Aligre ce matin. Entre deux (quatre, dix, vingt?) militants qui vous tendent un tract pour les élections européennes (le dimanche 7 juin n'oubliez pas!), les affaires se tractent. Le plein pour la semaine chez mon producteur bio préféré, et un petit détour chez le Baron rouge pour finir (vin bio à 4,20 le litre : en plus il est bon!)
Mais voilà : que faire avec deux kilos de cerises bio?
Les deux recettes d'aujourd'hui sont rythmées par les airs d'Alcina de Handel, du Mozart, du Bach, du Vivaldi, bref un programme long comme ça que j'apprends à vitesse TGV : Frédérique Lory, l'excellente pisniste qui accompagne la classe de chant d'Agnès Brosset aux conservatoires de Vannes et Pontivy a une double tendinite et j'ai été appelée (que dis-je : réquisitionnée, conscrite!) pour la remplacer dans l'accompagnement des élèves sur le répertoire baroque! Leur examen est jeudi prochain, ni une ni deux, une centaine de pages de musique à apprendre, j'aurai bien besoin des vitamines A et C des cerises!
Première recette, la plus facile : les cerises à l'eau de vie
Vous lavez vos cerises. Vous lavez votre joli bocal. Vous placez joliment vos jolies cerises dans votre joli bocal. Pour faire plus joli, je coupe l'extrémité de la queue (qui c'est qui a dit "castratrice"? non mais ho, ce ne sont que des cerises...) pour ne laisser dépasser qu'un centimètre (honni soit qui mal y pense). On rajoute un peu de sucre si on veut, on couvre d'eau de vie - le mieux c'est de demander à un vieux voisin qui a le droit de bouillage et qui vous refilera du "fort", en vrai, en naturel, sans tous les additifs chimiques des alcools sur le marché, les histoires, commérages et autres anecdotes de voisins en prime. Si comme moi vous habitez en ville, vous pouvez mettre du calva, vodka, alcool à fruits, voire même rhum...
Et après? Ben c'est tout. On attend un mois, ou deux, ou plus, on met un joli ruban sur la collerette et on l'offre à des amis chez qui on va dîner.
Deuxième recette, pas beaucoup plus difficile : la crème de cerises
Pour faire des kirs absolument extraordinaires... Le plus long est de dénoyauter les cerises, mais il existe un outil pour cela (voir photo) qui vous facilitera la vie. Pareil que pour la 1re recette, vous entassez vos cerises, cette fois-ci équeutées et dénoyautées, dans un pot de verre, ou un pot de terre (mais pas dans un pot de fer, malheureuse!), couvrez de sucre, couvrez d'alcool. Et vous l'oubliez le plus longtemps possible. Après une macération de plusieurs mois, on enlève les fruits que l'on presse pour récupérer le maximum de liquide, on filtre dans une gaze (c'est normal s'il reste un dépôt trouble dans le filtrat), on rajuste le niveau de sucre en confectionnant si besoin un sirop avec du sucre (beaucoup) et de l'eau bouillante (peu), et on complète les niveaux en rectifiant le degré d'alcool avec encore du calva.
Enfin, pour ceux qui ne le sauraient pas, la chanson "Le temps des cerises" n'est pas si bucolique qu'il n'y paraît, puisqu'elle a été écrite pour l'un des épisodes les plus sanglants de l'histoire de Paris, la Commune. Lisez à ce sujet l'article de "Wikipédia"...
Qui a une bonne recette de confiture de cerises? ou autre chose avec ce fruit?
Au fait, pour ceux (oui ceux) prêts à me taxer d'horrible féministe coupeuse de queues de cerises, je vous signale que je recommande fortement de garder lesdites pour en faire des tisanes diurétiques (qui favorisent l'élimination d'eau). Utiles tant pour ces dames (cellulite, SPM, cure d'amaigrissement) que pour ces messieurs (goutte, prostate...!)
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Mots-clés : cerises , liqueur , recettes
mardi 19 mai 2009
Par Claude Nadeau, mardi 19 mai 2009 à 11:46 :: Concerts
Brian Cummings, contre-ténor
Frederico Yacubsohn, viole de gambe
Claude Nadeau, clavecin
Benoît Damant, récitant
Mercredi 20 mai à 20h30 Théâtre L'Archipel, 17 bd Strasbourg 75010 Paris (métro Strasbourg Saint Denis)
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Mots-clés : Archipel , clavecin , concert , Paris , théâtre
jeudi 14 mai 2009
Par Claude Nadeau, jeudi 14 mai 2009 à 15:28 :: Concerts
Voir toutes mes vidéos sur Youtube
Bretons, elle vous a compris! Née à Montréal il y a 33 ans, la Québecoise Claude Nadeau est "tombée dans la marmite bretonne" depuis dix ans. Cette claveciniste est en résidence artistique à Vannes, mais elle cite plus volontiers l'expression bretonne: "Arzourez degemeret, ça veut dire artiste accueillie." Ce soir, elle veut "redonner aux Vannetais ce qui leur appartient". Son concert s'articulera en trois temps. Première partie: elle va jouer deux suites de Charles de Mars, qui a été organiste à la cathédrale de Vannes pendant 45 ans au début du XVIIIe siècle. "Ces trésors cachés font partie de notre patrimoine". Deuxième temps de son concert: elle va jouer deux suites de compositeurs contemporains locaux. Il y aura d'abord une suite de Pierick Houdy, un étellois de 80 ans qui a vécu 25 ans au Québec: ce morceau, "La gigue et la gavotte", n'a été joué qu'une fois, l'année dernière, pour le 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec.
Une musique vivante
Claude Nadeau va aussi interpréter une suite en trois mouvements pour clavecin électrique, écrite par Yves Ribis. Ce guitariste lorientais de 52 ans a beaucoup composé pour Arz Nevez. "Je vais la jouer avec un boucleur, ce qui me permet de jouer en canon avec moi-même. C'est important de montrer que le clavecin n'est pas un instrument de musée". Dans la dernière partie de son concert, Claude Nadeau va réarranger de la musique traditionnelle bretonne: une suite de gigues écossaises d'Alan Stivell, deux suites de Didier Squiban et deux cantiques bretons.
Avec les félicitations des joueurs du Voc!
A ses yeux, c'est le temps fort de sa résidence artistique à Vannes, qui a commencé début 2008 et va durer au moins jusqu'à la fin de l'année. Elle s'est infiltrée dans la vie culturelle locale. Son leitmotiv: "créer des passerelles" et montrer que la musique classique peut plaire à tout le monde. Son dernier projet, mené en collaboration avec le Voc, en est une parfaite illustration: "Le stade est juste à côté, je veux entretenir des rapports de bon voisinage! J'ai invité les joueurs à venir au concert clavecin et percussions du 24 mars. Une dizaine sont venus, ils m'ont dit qu'ils avaient adoré. Il ne faut pas opposer la culture et le sport. On partage des valeurs communes: entraînement intensif, discipline, technique, esprit d'équipe..."
Laurent Guenneugues
La claveciniste québecoise, en résidence artistique à Vannes, ne considère pas son instrument comme une pièce de musée. Ce soir, elle joue classique, contemporain, acoustique et amplifié.
Entretien
Claude Nadeau, cela fait un an et demi que vous êtes en résidence à Vannes. Vous donnez ce soir un concert de clavecin à l'auditorium des Carmes. Quel en est le programme ?
Déjà, c'est le moment fort de cette résidence. J'ai décidé de bâtir le programme autour de trois axes qui me tiennent à coeur : le patrimoine avec des oeuvres de Charles de Mars, organiste de la cathédrale de Vannes et compositeur du XVIIIe siècle ; des compositeurs contemporains vannetais, Yves Ribis et Pierrick Houdy ; et de la musique traditionnelle arrangée pour clavecin. J'ai transcrit des pièces d'Alain Stivell et Didier Squiban. Je vais aussi jouer des cantiques bretons, le cantique du Paradis et un Noël vannetais. C'est de la très belle musique.
Des auteurs contemporains écrivent pour le clavecin ?
L'avantage avec des musiciens contemporains, pour des instrumentistes comme nous qui jouons des compositeurs décédés il y a 300 ans, c'est qu'on peut les rencontrer, échanger, s'en faire des amis. L'écriture devient un projet commun.
Pierick Houdy, par exemple, m'a écrit une oeuvre l'an dernier que j'ai jouée pour le 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec. Je ne l'ai donnée en public qu'une seule fois, là-bas.
Yves Ribis, lui, m'a écrit une suite vannetaise pour clavecin électrique. Le son sera amplifié et j'aurai un pédalier pour enregistrer des sons en direct et les faire tourner en boucle. Du coup, j'aurai les mains libres pour jouer en canon avec moi-même.
C'est la première fois que vous jouez du clavecin avec l'appui de ces technologies ?
Je suis très ouverte à tout ça. Je ne joue pas du clavecin avec une perruque XVIIIe. Ca n'est pas un instrument de musée qui a eu son heure de gloire et qu'on doit laisser prendre la poussière dans un coin. On peut le brancher sur un ampli Marshall.
Pour autant, je ne joue pas de la musique électronique. Le clavecin est équipé de capteurs. On l'amplifie sans déformation en respectant une certaine authenticité. Si Bach revenait, il se servirait de ces technologies pour écrire de la musique.
Quand j'entends des trucs qui me plaisent, je ne vais pas me priver de les jouer parce qu'ils n'ont pas été écrits pour le clavecin. Je transcris la partition. C'est ce que j'ai fait avec des pièces d'Alan Stivell et de Didier Squiban.
Denis Riou
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Mots-clés : clavecin , compositeurs bretons , Vannes
lundi 11 mai 2009
Par Claude Nadeau, lundi 11 mai 2009 à 14:18 :: Un peu de tout
Moments magnifiques autour d'une délicieuse T'fina pkaila préparée par notre hôte, désireux de faire se rencontrer des musiciens et de susciter des projets. Instant d'anthologie sur la terrasse de l'appartement pendant lequel je me fais expliquer la mécanique quantique (rien que ça) par Laurent Naouri et Karen Vourc'h, qui est d'ailleurs comme moi une ancienne de l'Université McGill !
A la fin du dîner, propositions malhonnêtes de notre hôte, qui avait bien une idée derrière la tête en nous invitant chez-lui : cinq musiciens autour de la table... et des projets d'enregistrement chez Saphir. C'est comme cela que ça commence, autour d'un plat et avec du bon vin, avec de l'amitié, de la complicité et de la bonne cuisine. C'est ça, le métier de musicien... ou plutôt, c'est cela que ça devrait être...plus souvent...
Jeudi dernier je reçois un coup de fil d'une personne qui me demande si mon groupe de musique ancienne médiévale est disponible pour une animation musicale dimanche 17 à Tourcoing. C'est dans une semaine! je vérifie auprès de mes compères, je réponds oui. Au moment de passer aux choses plus techniques, je pose la question au nom de qui le contrat doit être fait ; et en fait il s'avère que le contrat est fait à une structure qui revend le spectacle à la Ville. Bon. Je me suis permis de poser la question : avec quelle marge allez-vous revendre notre prestation? En sachant que la profession d'Agent artistique, par exemple, est réglementée, et que la commission sur le prix de vente ne doit pas dépasser les 10%. Les choses sont différentes avec un "producteur" ou "manager", et il n'y a dans ce cas aucune règle sur la commission.
Et donc mon interlocuteur me répond que notre spectacle sera vendu avec une marge de 25%. Rien que ça. Je n'ai pas pu m'empêcher, j'ai rétorqué : "Aaaah non, désolée, nous, nous ne fonctionnons pas comme ça". J'ai regretté ma réaction par la suite, car par les temps qui courent, personne ne peut se permettre de refuser un contrat. J'en ai par ailleurs longuement discuté avec mon entourage, avec mes compères musiciens et avec l'un de mes amis qui est dans le commerce, et le sujet prête vraiment à débat.
Certes tout le monde doit gagner sa vie. je suis tout à fait d'accord de concéder 10% à un agent, qui s'occupe de la carrière d'un artiste ; ou davantage même à un producteur qui gère son écurie, qui suscite des projets et des rencontres, qui s'investit dans un groupe. Mais les prix que nous proposons sont étudiés au plus juste, et souvent même ils sont encore trop chers et le devis ne passe pas, une fois sur deux. La plupart du temps, pour une fête historique, pour une journée de travail musical spécialisé, au final chaque musicien touche entre 180 et 200 euros net. Et qu'une personne revende notre spectacle 25% plus cher, s'octroyant plus de 350€ pour s'être donné la peine de passer deux coups de fil en ayant trouvé nos coordonnées dans Google m'a un peu ulcérée.
C'est peut-être la dure loi du marché. Ce ne sont pas des commissions inhabituelles. C'est vrai que sans cette personne, la proposition nous ne l'aurions pas eue. Vaut-il mieux dans ces conditions accepter le contrat, ou rester chez-soi et ne pas bosser?
Quel monde néanmoins entre ces revendeurs de spectacles et le producteur qui a organisé le dîner d'hier!
Et pourtant, comme musicien, n'avons-nous pas vitalement besoin de gens qui nous apportent des contrats, meme s'ils prennent au passage une commission énorme? Comme je disais dans un précédent billet au sujet d'Hadopi, dans tous les cas ce sont les musiciens qui trinquent; les producteurs, les revendeurs, les majors du disques, eux, gagnent mieux leur vie que nous.
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Mots-clés : agent d'artiste , disque classique , producteur
lundi 4 mai 2009
Par Claude Nadeau, lundi 4 mai 2009 à 01:06 :: Concerts
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Mots-clés : Archipel , compositeurs bretons , concert , Paris , Pierre Cardin , post-bourgeoise