Claude Nadeau, musique classique - clavecin, orgue... musique baroque

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mercredi 19 juin 2013

Bretonnismes

Scène de la vie ordinaire en Bretagne. Je viens de passer à la caisse du Monoprix Vannes, j'emballe mes courses pendant que le monsieur derrière moi traîne ses deux petites-filles. C'est son tour, il s'adresse à l'une des petites en lui tendant le sac de courses et lui dit : "Allez, mets dedans, jeune fille!" Et la petite de regarder son grand-père, interloquée, sans bouger. Je souris, lui répète "Ac'hanta, lak e barzh plac'h yaouank!" - et là le grand-père me décoche un regard à peu près équivalent à celui qu'il aurait lancé à une extra-terrestre. Mais oui monsieur, je parle en breton à votre petite-fille. Je viens juste de dire ce que vous venez de dire, je viens juste de remettre en ordre les syllabes dans la bonne langue, je viens juste d'utiliser juste la bonne tournure de phrase syntaxiquement correcte en breton et certes un peu étrange en français : vous qui avez perdu votre langue, vous ne le savez pas mais vous parlez breton malgré vous, c'est toute la structure de la langue bretonne qui est dans votre pensée et qui habille joyeusement le drôle de français que parlent certains Bretons. Mais qu'y a-t-il de si choquant dans le fait que je m'adresse en breton à une petite fille au magasin? Oui c'est la vôtre, pas la mienne, et alors? Et cela justifie votre regard noir?

Je suis sortie du magasin, mes courses à la main, un peu troublée. Dans le haut-parleur du supermarché, ça jouait du Nolwenn Leroy.

pour en savoir plus sur les bretonnismes

samedi 16 février 2013

"Ma vie en musique" émission sur RCF Radio Sainte Anne

J'ai participé aujourd'hui à l'émission "Ma vie en musique" sur RCF Radio Sainte Anne (Vannes), animée par Yves Le Truédic. A travers cinq choix musicaux, j'évoque mon parcours de musicienne, ma vision de la direction d'orchestre, la langue bretonne, la culture vannetaise, les compositeurs bretons... Écoutez plutôt:

Ma vie en musiqueClaude Nadeau, musicienne

Référence des enregistrements:
Bernez Tangi, "Lapous an tan" www.bernez-tangi.com
Alain Lefevre, piano, 3e mouvement (scherzo) du "Concerto de Québec" du compositeur québécois André Mathieu - www.alainlefevre.com
Carlos Seixas: 1er mouvement du concerto pour clavecin, par Ketil Haugsand, clavecin et direction le Soundcloud de Ketil

L'émission War an Ton Bras sur Brezhoweb

dimanche 8 juillet 2012

Compositeurs bretons

Connaissez-vous les compositeurs bretons? Claude Nadeau a écrit et animé pour France3 la série Klasik Breizh, réalisée par Youenn Chap, qui présente 10 portraits de compositeurs bretons. 46 musiciens professionnels et une trentaine de personnes à France3 ont travaillé ensemble pour créer ces documents uniques, véritable Tro Breizh de la musique classique. N'oubliez pas de cliquer sur "sous-titres"!

Jean CRAS, contre-amiral du port de Brest et symphoniste, avec Nadine Bodiguel (violon) et Elisa Bellanger (piano)
Charles DE MARS, claveciniste vannetais, avec Claude Nadeau (clavecin)
Jean LANGLAIS, organiste rennais, avec Véronique Le Guen (orgue)
Rita LA VILLETTE-STROHL, mystérieuse compositrice lorientaise, avec le Quatuor des Iles
Paul LADMIRAULT, membre nantais des Seiz Breur, avec la Maîtrise de la Cathédrale de Nantes
Jean-Pierre DANIGO, et la redécouverte de son manuscrit vannetais, avec Symphonie de Breizh (épisode pilote)
Jean-Batiste MATHO, un Breton à la cour de Versailles, avec Symphonie de Breizh
Daniel DANIELIS, le génial baroque vannetais, avec Maïlys de Villoutreÿs (soprano)
Guy ROPARTZ, symphoniste guingampais, avec Gaspard Dehaene (piano) - le talentueux fils d'Anne Quéfféllec...
Pierick HOUDY, compositeur contemporain bien vivant, avec Raoul Le Chenadec et Violaine Le Chenadec (voix)

lundi 15 août 2011

du clavecin aux Prix pour l'avenir de la langue bretonne - Ofis ar brezhoneg

Le 17 juin dernier, l'Office de la langue bretonne a remis ses "Prix pour l'avenir de la langue bretonne" en choisissant de le faire dans le très bel écrin de l'auditorium des Carmes, à l'école de Musique de Vannes, en profitant de l'affluence du Salon du Livre de Vannes. voir les lauréats sur le site de l'Ofis, l'article sur Agence Bretagne Presse en français et en breton, et sous l'oeil attentif des caméras de France 3 Bretagne

A cette occasion, il m'a été demandé d'ouvrir et de clore la cérémonie avec de la musique bretonne au clavecin. J'ai donc commencé par jouer un prélude et une gigue du compositeur vannetais Charles de Mars que j'affectionne tout particulièrement. J'ai aussi joué le cantique "Pe trouz war an douar", que le public s'est empressé de chanter avec moi! et puisque les bergers à la crèche "jouent haubois, résonnez musettes", je me suis prise à imaginer qu'ils auraient bien pu être un couple de sonneurs, et j'ai enchaîné sur un laridé vannetais en mode ancien. Au clavecin! On me dira plus tard dans la salle que certaines personnes n'ont eu qu'une envie: se lever et danser! N'est-ce pas après tout aussi l'un des rôles du clavecin, certes plus habitué à jouer des danses comme l'allemande, la gavotte, la courante, la sarabande?

J'appréhendais cette cérémonie, car j'ai toujours peur qu'on n'écoute le clavecin qu'avec complaisance, par politesse, en pensant ouais, finalement, bof. Mais à ma grande surprise, énormément de gens sont venus me voir après la cérémonie pour me dire à quel point ils avaient été conquis, qu'ils avaient découvert plusieurs facettes de l'instrument, et c'est toujours un moment magique pour un musicien.

L'occasion de tisser un parallèle entre le clavecin et le breton : il nous appartient de composer son histoire à venir. Dans les deux cas c'est ancien, c'est fragile, il faut prêter attention si on veut l'entendre, il a plus de littérature qu'on ne le pense, et si on n'y fait pas attention on ne l'entendra plus.

J'ai été frappée d'entendre plusieurs lauréats des prix venir chercher leur trophée et s'exprimer en français, s'excusant presque de ne pas être locuteur du breton. Remarquez, tant qu'ils posent des actions pour promouvoir cette langue, après tout... mais on a du mal à trouver crédible des personnes qui ne joignent pas les actes aux paroles. Je connais des personnes qui "s'excusent" depuis dix ans de ne pas parler breton. S'ils avaient vraiment voulu, vous ne me ferez pas croire que depuis 10 ans ils n'auraient pas trouvé quelques minutes tous les jours pour au moins potasser une méthode Assimil?...

Apprendre le breton est une décision. On peut ne pas la prendre et défendre quand même la langue; c'est déjà pas mal. Mais pour avoir fait l'effort de m'y mettre, je me suis rendu compte qu'on a une perception complètement différente de la question à partir du moment où on est à l'intérieur, où on fait partie des locuteurs.

Aussi je n'ai pas pu m'empêcher de répondre, avant mon dernier morceau, à toutes ces personnes qui s'excusent de ne pas parler breton en disant "oui, mais vous comprenez, moi mes parents ne parlaient pas breton..." eh bien les miens non plus! Un jour on se lève et on se prend en mains, c'est tout. Si vous avez vraiment envie de défendre le breton, parlez-le! Si vous ne trouvez pas le temps pour le faire, c'est que votre motivation n'est pas assez forte, ce qui est possible aussi et ce n'est pas répréhensible. Mais arrêtez de vous cacher derrière vos parents ou de dire "oh moi je viens du pays gallo". Apprendre le breton est une décision, vous la prenez et vous y consacrez les efforts que ça mérite, ou pas. Et si vous ne le faites pas, ce n'est pas grave, mais au moins reconnaissez que c'est parce que vous manquez de motivation. D'autres gens s'y mettent, des milliers de gens s'y mettent, et réussissent. Et puis franchement vous aurez beau dans quelques années défendre une langue que plus personne ne parle...

Trouveriez-vous crédible au Québec qu'on dise la main sur le coeur "moi je défends le français" et ce sans le parler? sans blague?...

On ne peut pas aimer qu'à moitié. Si vous défendez le breton sans le parler, alors vos amours sont platoniques... ce qui est tellement moins bien! ;-)

Ah oui tiens : mention spéciale aux "officiels", et c'est quand même pas piqué des hannetons, qui pouvaient bénéficier d'un casque pour la traduction simultanée, et qui ne l'ont porté que pendant les 5 premières minutes pour faire joli. Cela veut dire qu'ils ont passé la quasi totalité de la cérémonie à faire semblant d'être attentif à des paroles auxquelles ils ne comprenaient absolument rien. Cela veut aussi dire qu'ils s'en fichent royalement.

mercredi 16 mars 2011

Un concert baroque pour titiller les papilles

L'orchestre Symphonie de Breizh investit la chapelle Saint-Michel, à Questembert, pour un concert suivi d'un dîner gastronomique. Le restaurant étoilé Le Bretagne à Questembert s'associe à l'orchestre Symphonie de Breizh pour un concert-dîner, vendredi 18 mars. Les musiciens joueront à la chapelle Saint-Michel.

« Ce qui m'intéresse, ce sont les 95 % de personnes qui ne connaissent pas la musique classique », lance Claude Nadeau. La claveciniste dirige l'orchestre baroque Symphonie de Breizh. Vendredi 18 mars, elle sera chef de cinq musiciens et deux solistes, Violaine Le Chenadec, soprano et son père, le contre-ténor Raoul Le Chenadec, pour un concert-dîner gastronomique à Questembert.

Le concert se déroulera dans la chapelle Saint-Michel, 120 places. Juste en face du Bretagne, le restaurant étoilé où se déroulera le dîner (45 couverts). L'établissement est habitué à ce genre de soirées. Il a par exemple reçu la pianiste Brigitte Engerer, à L'Asphodèle, la salle de spectacle de Questembert. C'était complet. « Nous aimons la musique et les musiciens, et nous trouvons que cela se conjugue bien avec la gastronomie », souligne le propriétaire, Frédéric Orillac. Cela lui permet aussi d'attirer une nouvelle clientèle.

Vendredi, c'est un programme de musique baroque qu'on pourra écouter. Novices, n'ayez pas peur de ne rien y connaître. Claude Nadeau explique toujours, de façon vivante et pédagogique les oeuvres. Et puis, en matière de musique classique, il suffit simplement d'oser s'asseoir devant l'orchestre, et de se laisser porter...

Il y aura le Stabat Mater, de Pergolese. « C'est l'histoire d'une mère (la Vierge Marie), qui voit mourir son fils (Jésus) », résume Claude Nadeau. Suivront Sinfonietta en do majeur de Vivaldi, et un motet, Fulgete Serta Syderum de Daniel Daniélis. « C'était un compositeur vannetais. Notre patrimoine est riche », souligne la chef d'orchestre, qui a été artiste en résidence à Vannes, pendant deux ans.

Après le concert, place au dîner. Le nouveau chef du Bretagne, Jérémie Le Calvez, n'a pas encore décidé du menu, mais une surprise aux courbes baroques pourrait bien s'inviter dans l'assiette du dessert...

Christine BAUCHEREL. Ouest-France

et pour les gourmands, voici le SUBLIME dessert baroque qui nous a été préparé par Jérémie Le Calvez spécialement à cette occasion : dôme de chocolat avec poudre d'or, renfermant des griottes exquises...

mercredi 1 décembre 2010

Neige en Bretagne : c'est déjà Noël à Vannes, en musique!

Concert baroque. Ambiance de Noël au Palais des arts

"Comment ça, c'est Noël avant l'heure? Moi, je suis contente car c'est déjà tout blanc dehors", note Claude Nadeau, claveciniste et chef de la Symphonie de Breizh, une formation de musiciens professionnels créée en 2010, qui "marque son ancrage au territoire breton". Après un premier concert le 5octobre, la voilà de retour, ce soir, toujours au Palais des arts, dans une formation plus intimiste de sept musiciens. Dont une chanteuse, Bleunwenn Mevel, membre des choeurs de l'opéra de Rennes mais aussi collaboratrice sur un album des Tri Yann. "J'aime beaucoup ses deux facettes", souligne Claude Nadeau, elle aussi de la partie derrière son clavecin. Au programme: la beauté des Noëls du XVIIIe siècle. Dont quelques-uns de Bretagne. L'occasion pour le public de découvrir une création originale, "Le cantique de Noël pour orchestre baroque", arrangé par Kevin Haas, membre du bagad de Vannes. Plus qu'un concert, "une histoire qu'on raconte tout long de la soirée. Avec beaucoup de pédagogie. Ce n'est pas un collage de morceaux, c'est un spectacle". Pratique Concert de Symphonie de Breizh, mercredi, à 20h30, au Palais des arts, et samedi 18 décembre, à 20h30, en l'église Saint-Pierre de Plescop. Tarif: 15 et 12 €. Billetterie ouverte dans le réseau Ticketnet (Leclerc, Virgin, etc.).

article de Emmanuel Nen, paru dans Le Télégramme du 1er décembre 2010

Des noëls du XVIIIe siècle au théâtre, ce mercredi

L'orchestre baroque Symphonie de Breizh convie à un concert intimiste de musique de chambre (violon baroque, alto, violoncelle, flûte à bec, cornemuse baroque, clavecin/orgue, soprano), ce mercredi 1er, au Théâtre Anne-de-Bretagne.

Les musiciens joueront des noëls du XVIIIe siècle : noëls pour les instruments (Charpentier) ; concerto pour la nuit de Noël (Corelli) ; extraits du Messie (Haendel) ; noëls traditionnels bretons (Jesuz krouedur, Pe trouz war an douar, Kanomp Nouel) ; extraits de la messe "Cum quatuor vocibus".

La formation, créée en 2010, a adopté le parti pris de jouer la musique baroque de façon historiquement documentée, en utilisant les instruments même pour lesquels elle a été écrite, ainsi que les techniques d'époque.

Ce mercredi 1er, à 20 h 30, au Théâtre Anne-de-Bretagne. Prix : 15 et 12 €. Tél. 09 51 71 31 73 ou http://www.ticketnet.fr

article de Denis Riou paru dans Ouest-France, Vannes, 1er décembre 2010

lundi 4 octobre 2010

Symphonie Breizh dépoussière le classique

Sous la direction de Claude Nadeau, le nouvel orchestre baroque vannetais jouera son premier concert demain mardi, au théâtre. Attention, ovni !

article paru le 4 octobre dans Ouest-France (Vannes)

Entretien - Claude Nadeau, musicienne

Parlez-nous de votre orchestre, qui n'est pas tout à fait comme les autres...

C'est un orchestre professionnel made in Vannes. Il rassemble une quinzaine de musiciens issus des ensembles majeurs de la région. Il y a la mention Breizh, car c'est aussi l'esprit du baroque, le feu, la flamme. Notre but, c'est de créer une économie culturelle avec le soutien de la mairie de Vannes, de l'agglomération et en lien avec les PME.

Il n'y avait pas d'ensemble baroque à Vannes et Lorient quand je suis arrivée en résidence artistique en 2008. Mais la Bretagne, ce n'est pas que de la musique folklorique.

Comment ça se ressent dans votre interprétation ?

Déjà, nous jouons avec les instruments de l'époque. Les cordes sont en boyaux d'animaux, la flûte est en bois (traverso). On veut recréer l'oeuvre comme elle était au début, retrouver la musique classique dans son énergie. Il ne faut pas oublier que le Concerto brandebourgeois de Bach, que l'on entendra demain, s'est joué pour la première fois dans une taverne en Allemagne !

D'après vous, la musique classique est ennuyeuse ?

Je trouve qu'on en a fait une musique de mort. Mais ce n'est pas la musique classique qui est ennuyeuse, ce sont les usages. A l'époque, les femmes se pâmaient devant les musiciens et on en est loin ! Nous, on est plus proches de la musique irlandaise, on veut redonner à la musique ce côté vivant. Nous sommes des trentenaires, on n'est pas des vieux schnoks. On essaie de décaper la musique pour retrouver le trip du baroque.

Quelle est la programmation de demain ? Nous allons jouer notamment du Vivaldi, avec le concerto pour traverso et la sinfonia pour cordes. Du Bach donc, et la suite du ballet Le temple de la paix, de Lully, avec l'entrée des Bretons.

On veut attirer tout type de public, des jeunes, c'est sûr... Ce que je veux qu'on dise en sortant du concert, c'est : "Je n'aime pas la musique classique, mais ça, j'aime !"

Julia FOUQUET

Mardi 5 octobre, au Théâtre Anne-de-Bretagne, salle Ropartz, 20 h 30. Tarifs. 15 €, 12 € tarif réduit. www.symphoniedebreizh.eu

billets en vente sur Ticketnet.fr

jeudi 15 juillet 2010

orchestre baroque Symphonie de Breizh : première saison

Première Saison de l'orchestre baroque Symphonie de Breizh : "Que la fête commence !"
direction artistique : Claude Nadeau

pré-saison
Dimanche 19 septembre Notre-Dame de Quelven (Guern)
orgue historique de 1709
concert de clôture de l'Art dans les Chapelles
Handel, Pergolèse

Saison 1 - Arvest kentañ

au Théâtre Anne de Bretagne (Vannes), salle Ropartz

mardi 5 octobre - d'ar meurzh 5 a viz here
Lully - Bach - Vivaldi : 18 musiciens

mardi 1er décembre - d'ar meurzh 1 a viz kerzu
Nedeleg e Breizh - noëls baroques et noels traditionnels : 7 musiciens

mardi 22 mars - d'ar meurzh 22 a viz meurzh
Stabat mater de Pergolèse et motets de Daniel Daniélis : 12 musiciens

mardi 24 mai - d'ar meurzh 22 a viz mae
Piiiirates! quand la musique raconte les corsaires : Purcell, Vivaldi, Biber, musique baroque d'Amérique latine - 15 musiciens

toutes les infos sur www.symphoniedebreizh.eu

Handel, Cantate "Armida Abbandonata" - Soliste : Bleunwenn Mevel

Purcell, "la danse des singes", extr. Fairy Queen

"Le baroque casse la baraque" - Ouest-France, 13 juillet 09

"Les musiciens prenaient rapidement la mesure de l'allant de Claude Nadeau dirigeant de façon dynamique son orchestre. Un concert de qualité marqué par deux rappels du public. Dimanche, l'enthousiasme était présent dans le public, et parmi les musiciens" Le Télégramme, 14 juillet 09

vendredi 5 février 2010

Match au Stade de la Rabine : quand foot et culture font bon ménage

article paru dans Le Télégramme :

Voc. Cinq bonnes raisons d'aller à la Rabine

Deuxième match de la semaine pour le Voc, ce soir (20 h) contre Guingamp. Un derby breton après la Coupe de France. L'affiche est attrayante, d'autant que la Rabine sera copieusement remplie. Pas convaincu ? Voici cinq bonnes raisons pour venir encourager le Voc.

1. C'est un derby breton Vannes - Guingamp, un match de championnat pas comme les autres. Car il s'agit d'un derby breton, le Nord contre le Sud. Voilà un piment supplémentaire, même si l'enjeu sera la victoire pour les deux équipes, mal classées en Ligue 2. Le Voc sera d'autant plus revanchard ce soir qu'il a pris une belle raclée au match aller, 4 à 1. Un derby breton oui, mais aussi le vainqueur de la Coupe de France contre le finaliste de la Coupe de la Ligue.

2. Le stade sera aux trois-quarts plein Hier, plus de 3.200 billets ont été vendus. Ce qui laisse supposer la venue de 5.000 spectateurs ce soir. Un stade aux trois-quarts plein, ce n'est pas si courant. Pas plus tard que mardi, pour le 1/16e de finale contre Grenoble, ils n'étaient que 1.750 à avoir bravé le froid. Les indécis peuvent encore acheter leurs billets dans presque toutes les catégories (de 10 à 21 € la place) à la boutique du Voc, au bas de la rue Thiers jusqu'à ce midi, puis au guichet du stade à partir de 16 h, ou à l'espace culturel Leclerc.

3. L'envie de prolonger l'euphorie de la coupe Ils étaient certes peu nombreux mardi soir, mais ils ont vécu un grand moment, avec de multiples rebondissements. Sept buts au terme de la prolongation : le spectacle était au rendez-vous avec un public debout à chanter et exhorter les Blanc et Noir. Et pourquoi ne pas prolonger l'euphorie ? Aux spectateurs de jouer, et de suivre le rythme des deux clubs de supporters, le Voc Populi et les Hermines du Voc.

4. Parce que Claude Nadeau sera là ! La plus Vannetaise des Québécoises, Claude Nadeau, assurera le lever de rideau, entre 19 h 15 et 20 h, accompagnée d'un compère musicien. Évidemment, elle "ne vient pas avec le clavecin sur la pelouse" mais elle entend bien "faire monter l'ambiance à la Rabine". Et pourquoi pas, espère-t-elle, faire danser la mascotte D'Aucy ! Claude Nadeau à la Rabine : un clin d'oeil à la Bretagne, normal pour un derby.

5. Une merguez-frites le samedi, c'est le top ! Ils ne vont pas chômer, les 30 bénévoles du Voc chargés de la préparation des merguez-frites, le plat préféré des supporters de football. Jean-Paul Boulaire, le responsable, a prévu 400 baguettes de pain, 300 kg de frites, 500 saucisses chipolata et autant de merguez. Le match ayant été repoussé du vendredi au samedi, les spectateurs auront un avant-goût de Ligue 1 ce soir !
Emmanuel Nen

mardi 11 août 2009

Symphonie de Breizh à Plescop jeudi 13 août (article de Ouest-France)

paru aujourd'hui dans Ouest-France

Trois questions à Claude Nadeau,
directrice artistique de Symphonie Breizh

Qui êtes-vous ?
Je suis claveciniste (premier prix de conservatoire), organiste, chef de choeur, issue d'une famille de musiciens d'église au Québec. Je suis spécialisée en musique ancienne mais je m'intéresse aussi aux musiques traditionnelles, au chant grégorien. Je suis aussi présidente du comité de soutien de Diwan Paris.

Parlez-nous de "Symphonie de Breizh" ?
Nous sommes cinq musiciens accompagnés par deux voix de chanteuses. Nous avons envie de sortir du cadre musical classique et de créer de l'économie culturelle. L'ambition serait de faire grandir l'orchestre pour créer une formation d'une vingtaine de musiciens. Nous souhaitons aussi mettre en valeur le patrimoine culturel vannetais qui compte nombre de compositeurs.

Quel est votre projet sur Plescop ?
Le concert du 13 août à l'église Saint-Pierre-ès-liens, à 20 h 30, pour une ouverture vers les musiques sacrées et baroques. Nous jouerons en exclusivité une messe écrite par un compositeur vannetais, Jean-Pierre Danigo. Le coeur du programme sera le Stabat Mater de Pergolèse, des pièces de Haendel, Jean-Pierre Danigo, et Daniel Danielis, lui aussi compositeur vannetais. Ce programme est une exclusivité pour Plescop !

Jeudi 13 août Saint-Pierre-ès-liens, 20 h 30, participation libre.

Article paru dans Le Télégramme:

L'orchestre baroque Symphonie de Breizh se produira le 13 août à l'église de Plescop. Parmi les morceaux programmés, des oeuvres de compositeurs vannetais.

Plescop accueille, jeudi 13 août, à l'église paroissiale, l'orchestre baroque Symphonie de Breizh. La formation est composée de cinq musiciens, accompagnés par deux voix féminines. Symphonie de Breizh souhaite sortir du cadre musical classique pour créer une économie culturelle. "Nous proposons des projets musicaux, afin qu'à plus ou moins long terme, nous puissions gérer nos propres emplois. Notre ambition serait de faire grandir l'orchestre pour créer une formation d'une vingtaine de musiciens", souligne Claude Nadeau, directrice artistique et claveciniste.

Mise en valeur du patrimoine vannetais

La formation souhaite mettre en valeur le patrimoine culturel vannetais, qui compte nombre de compositeurs. "Sans être passéistes, nous souhaitons un retour aux sources", précise-t-elle au nom du groupe. Le concert du 13 août, à l'église Saint-Pierre-es-Liens, est une ouverture vers les musiques sacrées et baroques. La formation jouera un programme exclusif pour Plescop. Parmi les morceaux choisis, une messe écrite par un compositeur vannetais, Jean-Pierre Danigo, dont l'interprétation n'a été jouée qu'une seule fois à Versailles. Le coeur du programme sera la "Stabat Mater", de Pergolèse, puis des pièces de Handel, Danigo et Daniel Danielis, lui aussi compositeur vannetais. Pratique Le concert sera donné à l'église paroissiale Saint-Pierre-es-Liens, à 20h30. Participation libre.